Comme nous le signalions dans un précédent blog,le président Ben Ali n’est pas en odeur de sainteté auprès des socialistes européens, même si son parti, le RCD, continue de siéger au sein de l’organisation mondiale des partis socialistes, l’Internationale socialiste (I.S.)
Dans une réponse adressée le 9 octobre dernier à Philippe Hensmans, directeur d’AIBF (Amnesty International Belgique Francophone), Elio di Rupo, Président du Parti socialiste (Belge francophone) et vice-président de l’Internationale socialiste, avait précisé l’approche du PS.
« La présence du RCD dans l’Internationale Socialiste, notait Elio di Rupo, est un héritage historique malheureux d’une époque, les années ’70, où l’IS a souhaité avant tout s’étendre à de nouveaux continents et gagner en légitimité anticoloniale.
Aujourd’hui les choses sont différentes et la question du RCD mérité d’être examinée à nouveau.
Notons déjà que le Parti Socialiste Européen n’entretient plus de relations avec le RCD, suite à une initiative en ce sens des PS belges et français.
Notons aussi que le Forum Démocratique tunisien, qui rassemble un certain nombre d’opposants démocratiques tunisiens, est également membre de l’IS.
Notons enfin que le PS s’est engagé depuis plusieurs années dans un combat pour mettre l’éthique et la démocratie au cœur des préoccupations de l’IS. Cette politique a donné comme résultat tangible la création d’une charte éthique et d’un comité éthique de l’IS. La question tunisienne est inscrite à l’ordre du jour de ce comité et nous ne désespérons pas d’y obtenir des avancées ».
Atlantic notes (1)
Il y a 7 ans