Les élections en Iran ont fourni une réponse à ceux qui hésitaient encore sur les convictions politiques de Hugo Chavez. Non content d’avoir envoyé ses encouragements au président Ahmadinejad lors de la campagne électorale iranienne, le chef de l’Etat vénézuélien a félicité la « grande victoire » du candidat officiel à l’issue du scrutin. Il a été l’un des seuls dirigeants élus à oser se prononcer dans ce sens. Dis-moi qui sont tes amis, je te dirai qui tu es…
Peut-être va-t-on voir Daniel Ortega prêter lui aussi son appui au tyran de Téhéran. Le président « sandiniste » du Nicaragua ne rate aucune occasion pour donner à la gauche une mauvaise réputation. Surveillons aussi les envois de fleurs de Corée du Nord et de Birmanie.
Une certaine gauche va-t-elle enfin ouvrir les yeux et cesser de confondre le populisme et l’anti-américanisme avec le progressisme ? Bien sûr, le « petit peuple » iranien semble préférer Ahmadinejad à Moussavi, mais ce « prolétarisme primaire » a déjà donné à l’histoire une belle cohorte de satrapes, des S.A. aux GIA..
Atlantic notes (1)
Il y a 7 ans