Retour d’une suite de missions à l’étranger. Trop peu de temps pour consulter mes journaux préférés sur Internet. Une masse d’infos, surtout belges, passeront donc à la trappe.
Peut-être vais-je découvrir dans quelques mois que le gouvernement a décidé une nouvelle taxe puis l’a supprimée puis l’a restaurée. A moins qu’il n’ait acheté une nouvelle banque avec l'argent de la privatisation de la poste.
Dans les journaux qui s’empilent sur la table du salon, des pépites surgissent : un reportage du Soir sur le voile, des débats musclés mais légitimes sur ce bout de tissu qui nous déchire.
Des scories aussi tombent des pages. Commme cette interview d’un certain écrivain français qui avoue s’ennuyer et parle de sa consommation de cocaïne. Je ne vous donnerai pas son nom de crainte de vous amener à acheter un de ses livres et à vous ennuyer vous aussi.
Cet illustre personnage a dû être en mission au fin fonds de son être las, au cœur de son nombrilisme. Il a donc dû rater les infos en provenance d’Amérique latine. N’est pas Antonin Artaud qui veut.
Aujourd’hui, faut-il le rappeler, sniffer de la coke revient à se rendre complice des violences qui ravagent des pays comme le Mexique, la Colombie ou le Guatemala. Sans parler des ghettos ethniques aux Etats-Unis.
Je propose à notre ennuyeur ennuyé de se rendre à la frontière mexicaine, à Ciudad Juarez par exemple, où plus de 1400 personnes ont été tuées depuis le début de l’année. Non, ils n’étaient pas tous des criminels happés dans des règlements de compte. Parmi les victimes de l’assuétude cocaïnée, il y a aussi des journalistes, des membres des forces de l’ordre, de simples citoyens.Il y a aussi un pays qui s'effondre encore plus dans la violence.
Peut-on être progressiste et prendre de la coke? Non.
Atlantic notes (1)
Il y a 7 ans